Depuis 1909, le champ d’aviation de Saint Cyr en Ile de France vit au rythme des décollages et des atterrissages. Situé au nord-est de la ville, sur la plaine de Versailles, devenu aérodrome, il participe à des ballets aériens depuis plus de 80 ans. Parmi ces nombreuses activités, il faut nommer : les premiers vols de l’ingénieur aéronaute brésilien Santos Dumont, le premier institut aérotechnique et les premiers dirigeables rigides.
L’origine de l’Aéro-Club de Versailles trouve sa source dans le Cercle aéronautique versaillais créé en 1911 par un petit groupe de jeunes fervents du ballon libre qui désiraient encourager la pratique de ce sport. Chaque année à l’occasion de la fête Hoche et du 14 juillet un ballon était équipé et lâché devant l’hôtel de la préfecture, avenue de Paris au grand plaisir des badauds. Après la guerre de 1914 et le départ en 1920 de l’école des aérostiers de Saint-Cyr pour Rochefort, le champ est libre pour les avions.
La Société aéronautique versaillaise se réveille, l’avion remplace le ballon et la société prend la dénomination : “ALERION”. Sous la direction de Monsieur Adolphe Chéron elle prépare les jeunes gens désirant accomplir leur service militaire dans l’aviation, tant au point de vue théorique que pratique, jusqu’à en faire des pilotes militaires. La combinaison en toile kaki et le béret basque avec insigne de la société sont de rigueur sur le terrain. La durée de l’apprentissage est de deux années maximum. L’avion école est un Henry Potez à double commande muni d’un moteur Anzani de 70 HP.
Déclaré à la mairie de Versailles le 19 novembre 1930 sous le numéro 485 la société prend le nom : ” Aéroclub Ile de France ” sous la présidence de M. Fourcault de Pavant demeurant à Versailles.