L’aéroclub de Versailles : Un aéroclub à deux pas de Paris pour apprendre à piloter et se faire plaisir en voyage !
L’aéroclub, association loi 1901 propose des cours de pilotage sur avion monomoteur. Passez votre brevet et voyagez partout en France ou en Europe !
L’Aéroclub de Versailles est partenaire du Lycée Notre-Dame du Grandchamp pour la formation au BIA.
Outre l’école qui représente 40% de l’activité annuelle, le club organise régulièrement diverses sorties aéronautiques.
Jumelage avec Chauvigny
Le jumelage avec l'aéro-club de Chauvigny favorise les sorties dans la belle région du Poitou et reste une étape très appréciée, notamment par la chaleur de l'accueil de nos amis chauvinois, avec la possibilité d'y faire du vol de nuit et d'utiliser sur place, leurs trois avions.
Histoire du club
Depuis 1909, le champ d’aviation de Saint Cyr en Ile de France vit au rythme des décollages et des atterrissages. Situé au nord-est de la ville, sur la plaine de Versailles, devenu aérodrome, il participe à des ballets aériens depuis plus de 80 ans. Parmi ces nombreuses activités, il faut nommer : les premiers vols de l’ingénieur aéronaute brésilien Santos Dumont, le premier institut aérotechnique et les premiers dirigeables rigides.
L’origine de l’Aéro-Club de Versailles trouve sa source dans le Cercle aéronautique versaillais créé en 1911 par un petit groupe de jeunes fervents du ballon libre qui désiraient encourager la pratique de ce sport. Chaque année à l’occasion de la fête Hoche et du 14 juillet un ballon était équipé et lâché devant l’hôtel de la préfecture, avenue de Paris au grand plaisir des badauds. Après la guerre de 1914 et le départ en 1920 de l’école des aérostiers de Saint-Cyr pour Rochefort, le champ est libre pour les avions.
La Société aéronautique versaillaise se réveille, l’avion remplace le ballon et la société prend la dénomination : “ALERION”. Sous la direction de Monsieur Adolphe Chéron elle prépare les jeunes gens désirant accomplir leur service militaire dans l’aviation, tant au point de vue théorique que pratique, jusqu’à en faire des pilotes militaires. La combinaison en toile kaki et le béret basque avec insigne de la société sont de rigueur sur le terrain. La durée de l’apprentissage est de deux années maximum. L’avion école est un Henry Potez à double commande muni d’un moteur Anzani de 70 HP.
Déclaré à la mairie de Versailles le 19 novembre 1930 sous le numéro 485 la société prend le nom : ” Aéroclub Ile de France ” sous la présidence de M. Fourcault de Pavant demeurant à Versailles.
Lors de la création des sections d’aviation populaire, son nom définitif devient :
“Aéro-club de Versailles” sous la présidence de M. Régnier dont l’usine de fabrication de moteur subsiste à Versailles.
Pendant la guerre de 1939-1945
L’association crée une section modèles réduits qui pratique essentiellement le vol libre. Seule activité possible sous l’occupation, l’aéromodélisme( planeurs et avions à moteur en caoutchouc) bénéficie d’importants crédits et connaît une grande vogue. Le vol circulaire contrôlé se pratique à Versailles, au stade Montbauron, au stade des Chantiers, sur la Place d’Armes et sur l’aérodrome de Saint-Cyr-L’école.
1946
1946 voit un nouveau départ pour l’aéro-club ou le vol à voile connaît un succès considérable jusqu’en 1949, date de son départ pour Beynes sous la direction de Monsieur Charles Héron ancien instructeur du club. Le premier avion du club est un Caudron Luciole équipé d’un moteur Renault type 4P et immatriculé F-AMAJ. Cet avion avait été démonté et caché dans une ferme en Eure et Loire pour éviter d’être réquisitionné par l’armée allemande puis le Stampe n° 600 équipé du moteur 4.PO3 et immatriculé F-BDEU est affecté à l’ACV en décembre 1947.
1952
Longtemps au service de l’armée, le champ d’aviation de S Cyr abandonne sa vocation militaire pour s’ouvrir à l’aviation légère et sportive.Saint Cyr retrouve sa vocation de base et le terrain revient à l’aviation civile en 1952.
Aujourd'hui
L’aérodrome s’étend aujourd’hui sur 80 hectares. La majeure partie du terrain est occupée par deux pistes parallèles en herbe l’une de 865 m, l’autre de 905 mètres.